Article bilingue- Français/ Anglais
Depuis le 17 octobre 2019, la vie scolaire et universitaire au Liban est marquée par une succession d'évènements qui ont d'abord tenu les élèves et les étudiants hors des écoles et des universités, après que la révolte sociale, puis le Covid, les explosions sur le port de Beyrouth et l'effondrement économique et financier du pays ont largement été suivis de fermetures plus ou moins longues des écoles.
A cette date a commencé la protestation de la société civile, toutes sensibilités confondues, contre les responsables politiques, ce qui s’est traduit par des manifestations et des barrages de nombreux accès routiers sur l’ensemble du territoire, entraînant la paralysie des transports et de l'activité économique, puis le départ du premier ministre. L'accès des élèves, étudiants, enseignants, aux écoles et universités a été presque partout rendu impossible. La dégradation de la situation économique et financière du pays, est sans précédent. La très forte dépréciation de la livre libanaise, accompagnée du blocage des comptes et de l'impossibilité de retirer des dollars ont entraîné la paupérisation d'une très grande partie de la population dont plus de 80% s’est retrouvée sous le seuil de pauvreté contre 30% avant l'éclatement de la crise.
https://www.franceculture.fr/politique/sibylle-rizk-au-liban-plus-de-la-moitie-de-la-population-est-passee-sous-le-seuil-de-pauvrete
La crise sanitaire du Covid19 a encore aggravé la situation en provocant une pénurie alimentaire et une hausse fulgurante des prix, alors que le confinement a interrompu le travail de beaucoup, entraînant la disparition des ressources en provenant. Des distributions alimentaires de première nécessité ont été organisées par les municipalités et les différentes communautés.