Parrainage n’est jamais adoption

Le parrainage n’est jamais comparable à une adoption.
L’adoption est en effet une démarche juridique visant à faire entrer un enfant dans une famille autre que sa famille d’origine.

Le parrainage d’études a au contraire pour objectif d’aider un enfant dans son pays et sa culture d’origine. Il s’agit d’une aide, financière d'abord, apportée ici par l’intermédiaire de l’association ACAPEL, qui vérifie la situation de nécessité des enfants et l’affectation directe aux enfants parrainés, et double l’aide matérielle d’un accompagnement humain.

A qui est versée l’aide ?

L’aide est remise aux directeurs des établissements scolaires dans lesquels sont parrainés les enfants. Le service comptable de ces établissements en établit immédiatement un reçu et le remet au représentant d’ACAPEL

Lorsque les enfants parrainés accèdent au niveau universitaire, le montant de la bourse leur est remis personnellement, sur place, par le représentant d’ACAPEL, moyennant reçu précisant l’affectation universitaire de l’aide.

Comment fonctionne le système scolaire libanais ?

Le système libanais s’organise autour d’établissements publics et d’établissements privés. Ces derniers représentent 70 % du système scolaire et  sont souvent inscrits dans la sensibilité confessionnelle de l’une des 18 communautés religieuses que compte le Liban.

Au Liban, la scolarité est en principe obligatoire jusqu’à 16 ans (en principe car ce seuil est reconduit par décret d’une année sur l’autre). A défaut la scolarité est obligatoire de 6 à 12 ans, autrement dans les classes primaires mais dans la réalité la situation est bien plus cruciale pour les familles les plus défavorisées.

Le cycle de base inclut les classes primaires incluant la classe de sixième, celle-ci appelée /EB6.
Le cycle secondaire inclut les classes de collège (cinquième/EB7 à la troisième/EB9) et les classes de lycée (seconde /ES2 à la Terminale).

L’effondrement financier du Liban et les nombreuses difficultés générées par les crises  qui s’accumulent depuis 2019 ont mis de très nombreuses écoles au bord du gouffre. Elles peinent à pouvoir payer les salaires des professeurs et autres membres de l’équipe pédagogique et logistique.

Comment sont retenues les candidatures d’enfants à parrainer ?

En fonction des situations les plus difficiles, économiquement, et d’un point de vue social et familial, les directeurs d’établissement proposent des dossiers au représentant d’ACAPEL, lors des visites sur place.

Les dossiers comprennent une information sur la situation, les dernières notes et l’acte d’état civil ou la carte d’identité. Il est également jusfifié de ce que la famille acccepte ce parrainage.
Les enfants sont ensuite pris en charge par l’association, après validation des données recueillies.

Quelle est la place de l’éveil et l’accès à l’Art dans l’action d’ACAPEL ?

Un des premiers objectifs de l’association ACAPEL est de permettre aux enfants défavorisés de pouvoir accéder à l’Art et la Culture sous toutes leurs formes.
Il est certain que ce but suppose que soit franchie la première de toutes les étapes, qui est d’avoir pu acquérir les notions scolaires de base.

Pour cela, lors de la mise en place du parrainage, il est indiqué aux responsables pédagogiques, l’importance dans le partenariat de la place donnée à l’initiation à l’art. Le premier apprentissage est donc celui donné par les programmes scolaires incluant presque toujours initiation à la peinture, au dessin, à la poésie, au chant.

Parallèlement ACAPEL œuvre pour la mise en place de sessions d’éveil plus spécifiques et a notamment réalisé en avril 2009 auprès des écoles partenaires, une session d’éveil musicale consacrée à la « découverte de la harpe celtique ».

A partir de juillet 2010,ACAPEL a proposé et animé des  ateliers Arts et Culture variés permettant aux participants de s’ouvrir à la musique et au chant,  à la photographie,  la peinture et la création de carnets de voyage, avec des visites culturelles.

Quelle est la part de la francophonie dans l’action d’Acapel ?

Les statuts de  l’association ACAPEL prévoient, parmi les actions relevant de son objet, celle en faveur de la francophonie. Cette action s’intègre toujours dans le cadre  d’une action de découverte réciproque des cultures.

Cette action se traduit par l'aide à l’obtention de livres francophones, non scolaires, à destination de bibliothèques des écoles.
La liste des ouvrages est établie par les établissements intéressés à partir de la consultation du site de l’association française ADIFLOR.